Notre Perception Personnelle du Monde détermine inconsciemment nos expériences, jusqu'au jour où nous décidons d'être le Maître de notre esprit conscient.
Le Poème Qui a Joué un Rôle de Tuteur & Père qui a influencé ma vie en me permettant de rester dans la Zone de Confort inconfortable :
"Tu Seras un Homme, Mon Fils" de Rudyard Kipling
Dans les moments les plus fragiles de l'existence, où le besoin d'un guide se fait sentir, la littérature a souvent apporté un phare dans l'obscurité.
Pour moi, dans l'absence de mon père, ce phare a pris la forme d'un poème :
"Tu seras un homme, mon fils" de Rudyard Kipling.
Inscrit dans le tissu même de ma vie, ce poème a été ma boussole et mon maître, le père que j'ai tant cherché, que j’ai tant aimé, tant admiré et tant regretté.
Nous étions si fusionnels avant le divorce de mes parents.
Chaque mot, chaque vers, chaque strophe résonnait en moi comme les leçons d'un père à son enfant.
Laissez-moi vous faire découvrir ce chef-d'œuvre littéraire qui "m'a servi de tuteur (bien droite) et de père".
Dès les premiers vers, Kipling établit la voie de la responsabilité et de l'humanité, une voie pavée de vertu, de persévérance et d'intégrité.
Il prône le stoïcisme, la maîtrise de soi et le courage d'affronter les revers de la vie sans se laisser submerger par les émotions.
Tout l'enjeu de devenir "The Master of Your Mind" réside dans les courants de pensées et les influences intellectuelles que nous choisissons souvent inconsciemment.
Le chemin de croissance passe inexorablement par le cap entre inconscience et conscience.
Ce que je ne savais pas c’est qu’il parlait le langage de mes deux dimension hautes dans mon FLASH: L’eau (contrôle de soi) le feu (combativité & dépassement quitte à s’auto consumer).
Pour l'enfant que j'étais en quête d'un modèle, ces vers ont dessiné une image de l'adulte que je voulais devenir, une image que je pourrais suivre dans les moments de doute.
L'absence d'un père que j’ai eu tout de même jusqu’à mes 15 ans était certes douloureuse, mais les mots de Kipling apportaient une ligne de conduite et une orientation sans précédent.
En fait, ses mots étaient autant de règles et de cadres qu’en contient ma dimension eau “LIMIT”qui s’élève à 99%.
Les règles, la dualité VRAI / FAUX, l’allergie viscérale aux mensonges, à des savoirs “a peu près”, une intolérance à l’incompétence personnelle et donc de facto, un sentiment de ne jamais être suffisamment compétente ou cultivée, voir totalement illégitime!!!
Ce poème parle également de la valeur du travail acharné, de la patience, de la résilience face à l'échec, de la vérité et de l'honnêteté.
Ces valeurs se sont ancrées en moi et ont orienté mes actions et mes décisions tout au long de ma vie. Elles ont rempli le vide laissé par l'absence de mon père.
En termes d'auto analyse introspective, ces valeurs choisies à l'unissons de la haute estime que j'avais pour mon père, se sont ancrées en moi et ont orienté mes actions et mes décisions tout au long de ma vie. Elles ont rempli le vide laissé par l'absence de mon père.
J'avais à l'esprit en permanence, que le monde entier avait davantage de valeur que moi. Je ne méritais visiblement et inconsciemment pas l'amour, les soins et l'attention de mes parents, ne voulant pas paraître faible et incapable, j'ai serré les dents et tenu bon. Ce fut une méthodologie en "mode survie", les réflexes dits "protecteurs" et en réalité destructeurs de tout!
Enfant, mon père me mettait "l’eau à la bouche" me promettant de m’envoyer à Yale après mon BAC.
Je n’ai pas eu cette chance. J'ai mis de nombreuses années à l'accepter, pour cause de "contrôle de mes émotions" dans cette quête obsessionnelle et frénétique d'être capable et incassable! Et ce poème m'y invitait au travers du prisme par lequel se dessinait MA perception du monde à cette époque.
Lorsque nous sommes enfants nous dépendons de nos parents, de leurs décisions et approbations. Il est parti, pour une autre femme, une autre vie, comme si celle-ci n'avait jamais existé, ma mère ne l’a pas toléré, puis m’a expulsé de la maison.
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Kipling a su mettre en mots les leçons les plus précieuses et strictes de la vie.
"Si tu peux rencontrer triomphe après défaite, et recevoir ces deux menteurs d'un même front... Tu seras un Homme, mon fils."
Ce vers est, pour moi, le cœur du poème, où Kipling insiste sur la capacité de rebondir après l'échec, de rester humble dans la victoire et d'accepter les aléas de la vie avec équanimité.
"Tu seras un homme, mon fils" a été plus qu'un simple poème pour moi, c'est un credo, un testament d'amour et de sagesse, un guide pour naviguer dans le tumulte de la vie. Ce poème a rempli le rôle d'un père, offrant des leçons de vie, un soutien émotionnel et une éthique forte.
Peut-être que certains trouveront étrange qu'un poème puisse combler un vide aussi grand, qu'il puisse se substituer à l'absence d'un père.
Mais je vous assure, la puissance des mots est sans limite.
Ils peuvent panser les plaies, guider les perdus et illuminer les plus sombres des chemins.En l'occurrence, ce poème m’a dicté une “ligne de conduite” exigeante, ou flancher, pleurer, montrer sa faiblesse, crier à l’injustice ne sont pas permis.
Si mon père n'était pas là pour me tenir la main, les vers de Kipling étaient là pour me guider et me rappeler que je me devais pour mon fils et moi-même, de rester DIGNE.
Quand je trébuchais, les mots de ce poème me relevaient, et quand j'étais perdu, ils me ramenaient sur le chemin. Ce poème me parlait la langue de mes drivers internes inconscients.
Chaque étape de ma vie a été imprégnée de ses vers jusqu’à mes 40 ans.
Dans l'adolescence, ils ont façonné ma vision de l'adulte que je voulais devenir.
Dans l'âge adulte, ils ont été le rappel constant de la vertu et de l'intégrité.
Dans la solitude, ils ont été un “réconfort” et un rappel de combien je peux être forte.
Dans le triomphe, un rappel de l'humilité.
Il n'y avait pas de demi-mesure, ce que j'ignorais, c'est que pour autant que je m'évertuais à être droite, à apprendre, à évoluer, à avancer malgré les tempêtes que j'attirais avec cette configuration d'esprit, c'est que célébrer ces moments où je collais à ces règles si High Level, je ne me célébrais pas!
Non!!! S'eut été de l'EGO! Combien d'année ai-je passer à me malmener en pensant que s'aimer était vaniteux. Je faisais du déni du réel "noeud" de ma pelote psychique qui relevait de "tes parents n'ont eu que faire de toi, tu n'as pas de valeur" alors les drivers ont pris le relai sans aucune résistance consciente de ma part!!! LOL
Alors soyons capables de mettre en pratique cette façon de nous récompenser, de prendre le temps de constater les progrès, les dépassement, les sources de gratitude. C'est vital!
Les mots de Kipling ont été un refuge, une épaule sur laquelle se reposer que je n’ai jamais eu au paravant, un père exigeant dans lequel trouver de la sagesse.
Ils ont été le miroir qui m'a montré non pas ce que je suis, mais ce que je pouvais être.
En partageant mon expérience, je souhaite transmettre l'idée que nous ne sommes jamais vraiment seuls.
Peu importe si nos littératures relatent la vérité, elles nous permettent de nous façonner.
Je n’avais pas conscience de l'exigence contenue dans ce poème.
Alors je voulais y coller coûte que coûte, et ça m'a coûté!!!
Mon cerveau voulait y coller.
C’est lui qui entretenait les drivers.
L'art, sous toutes ses formes, peut jouer un rôle crucial dans notre développement personnel.
Musique, peinture, sculpture, ou même simplement, l'ouvre d'art accessible au plus grand nombre: LA NATURE ELLE MÊME!
L'art peut nous offrir une voix qui guide, qui rassure et qui aime, même en l'absence d'une présence physique.
Dans mon cas, "Tu seras un homme, mon fils" a comblé l'absence d'un père.
Mais chaque personne peut trouver cette voix, ce père, cette mère, ce guide, dans une œuvre d'art qui lui parle, qui résonne en elle.
"Si tu peux remplir l'insondable minute avec soixante secondes de distance parcourue, à toi est la Terre et tout ce qui s'y trouve".
Alors, continuez à chercher, continuez à apprendre et continuez à grandir.
Vous ne savez jamais où vous pourriez trouver votre guide, votre mentor ou votre parent manquant.
Pour moi, c'était dans les pages usées d'un recueil de poèmes.
Ce pourrait être ailleurs, dans un tableau, une chanson, une sculpture ou une danse.
Quelle que soit sa forme, sachez que l'art est puissant, et qu'il a le potentiel d'illuminer votre chemin, même dans les moments les plus sombres.
Aujourd'hui, ce soutien se trouve au sein d'une communauté grandissante, celle qui libère les gens les plus volontaires en termes de croissance personnelle, au travers du FLASH de KANAKA.WORLD et il vous est accessible.
L'énergie de la Résilience : Mon Cheminement à Travers les Vers de Kipling
Le poème "Tu seras un homme, mon fils" a certainement été une lanterne dans ma vie, mais il a également alimenté une dynamique qui a été à la fois un bouclier et une épée.
Ce qui sous-entend une réelle vision du monde comme étant hostile.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais notre vision personnelle, intime et individuelle du monde conditionne inconsciemment, tout ce que nous vivons.
NOTRE PERCEPTION UNIQUE, NOTRE CARTE DU MONDE.
Ne pas en être conscient nous maintient dans nos schémas répétitifs.
Il a donc parlé et nourrit mon noyau interne, ma fixette, mes drivers omnipotents inconscients, mon obsession : être compétente et être forte.
La force peut être une vertu admirable, un attribut précieux en temps de crise, un instrument de survie.
Nous ne sommes pas ici-bas pour nous maintenir en SURVIE.
Mais lorsque la force devient une condition de l'existence, une constante nécessité, elle peut créer une vision du monde distordue.
Elle peut rendre l'idée de demander de l'aide impensable, l'idée de se reposer sur une épaule soutenante innenvisageable.
Et c'est là que réside l'ironie : un poème qui a été ma bouée de sauvetage a également alimenté en moi une perspective du monde comme étant hostile, rempli de malveillance.
Une vision où l'enfant, adulte en devenir, doit apprendre très tôt quoi qu'il advienne, qu’il doit rester debout sans tressaillir!
La réalité de cette perspective a eu un impact profond sur mon énergie, sur la manière dont j'ai interagi avec le monde.
Ne m'étant pas sentie aimée dans mon enfance, j'ai exigé de moi-même d'être compétente, résistante et d'une force titanesque pour affronter ce monde que tout cela confortait en termes de perceptions! Tu sais, les fameux “mécanismes protecteurs du cerveau”. Quelle exigence!!!
Cette force constante que j'ai cultivée a eu un effet boomerang : elle a attiré les drames, les périodes difficiles que j'ai traversées étant jeune.
Cela m'a certes permis de me tenir droite dans mes bottes, de devenir une mère câline et collante, assez autoritaire, mais aussi d'exiger beaucoup de mon propre fils au moins autant que je l'étais avec moi-même. (projection de fonctionnement, je le voulais à mon image, un peu comme Kippling avec le sien lol)
Cependant, cette énergie déployée a également eu son coût.
En tant que professionnelle, je travaille à aider chacun à démêler ses propres écheveaux de constructions égotiques, ces croyances limitantes et épuisantes qui ont façonné inconsciemment notre vécu.
Comprendre l'impact énergétique de ces constructions est la première étape pour changer notre programmation et devenir le "maître" de notre propre vie.
Car, en fin de compte, notre vie est le reflet de l'énergie qui nous anime et que nous déployons puis qui nous est retournée par rétroaction énergétique.
Si nous croyons que le monde est un lieu hostile, nous attirerons l'hostilité.
Si nous croyons que nous devons toujours être forts, nous créerons des situations qui testeront constamment notre force.
Mon chemin n'a pas été sans embûches, mais chaque défi, chaque drame, chaque moment difficile a été une leçon précieuse.
Et même si le poème de Kipling a contribué à construire une certaine vision du monde, il m'a aussi appris à être résiliente.
Aujourd'hui, je peux voir que les mots de Kipling ne sont pas des ordres, mais des suggestions.
Ils ne décrivent pas un monde nécessairement hostile, mais un monde qui exige de la sagesse et de la résilience.
Ils ne prônent pas une force inébranlable, mais une force mesurée, qui sait quand plier et quand tenir bon.
En fin de compte, l'énergie que nous mettons dans le monde est le reflet de notre intériorité.
Si nous nous alimentons de l'idée d'une bataille constante, nous serons sans cesse en guerre.
Si nous percevons le monde comme un lieu d'opportunités pour grandir, pour aimer, pour aider et être aidés, alors nous pourrons vivre dans une paix relative, choisie et entretenue comme un jardin précieux
Comprendre cela a été une véritable transformation pour moi.
J'ai commencé à remettre en question cette notion de force incessante, cette vision du monde comme un champ de bataille. J'ai voulu me départir de ce surnom "la guerrière" je ne voulais plus la guerre, j'aspirais à la Paix, elle DEVAIT commencer en moi.
J'ai commencé à voir la possibilité de la vulnérabilité, rien que l'envisager sans penser que je prends un risque, de l'ouverture, de la confiance.
Je suis venue à comprendre que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse, mais une preuve de courage, de conscience et d'humilité.
Que se reposer sur une épaule soutenante n'est pas un échec, mais une acceptation de notre humanité.
Que nous sommes tous interconnectés, et que laisser les autres nous aider est une partie intégrante de cette interconnexion.
J'ai commencé à remplacer mon énergie combative par une énergie plus paisible, confiante, et animée par l'amour et la bienveillance sans méfiance contrôlante. Après tout, nous sommes tous humains, donc illimité en termes de transformations et pas infaillibles!
La bonne nouvelle c'est que chaque passage complexe devient une source de très grand apprentis-sage ;)
J'ai commencé à voir le monde non pas comme un lieu hostile, mais comme un endroit rempli d'opportunités pour apprendre, pour grandir, pour partager et pour aimer.
Et à mesure que je changeais mes points de vue, ma propre énergie en faisait autant.
J'ai vu ma vie changer.
Les drames ont commencé à se dissiper.
Les défis ont commencé à se transformer en opportunités.
Et j'ai commencé à voir la beauté en moi et autour de moi.
Mon fils a également ressenti ce changement.
Alors que j'étais moins exigeante envers moi-même, je suis devenue moins exigeante envers lui.
J'ai commencé à le voir non pas comme un être à modeler, mais comme une personne avec sa propre voie, sa propre force et sa propre vulnérabilité.
Au final, "Tu seras un homme, mon fils" reste un poème précieux pour moi.
Mais aujourd'hui, je le lis avec de nouvelles lunettes. Je le vois non pas comme un ordre d'être fort, mais comme une invitation à être sage, à être résilient, à être humain.
C'est le voyage que j'encourage tout le monde à entreprendre.
Un voyage d'introspection, de remise en question, de transformation.
Un voyage pour comprendre l'impact énergétique de nos croyances et de nos comportements, et pour devenir les maîtres de notre propre vie.
La vie est une danse constante d'énergies.
Nous pouvons choisir d'être dans une danse de combat, ou nous pouvons choisir d'être dans une danse d'amour.
Pour moi, le choix est clair.
Et je suis ici pour aider ceux qui souhaitent faire le même choix selon LEUR CARTE DU MONDE, pour les guider à travers le démêlage de leurs propres pelotes de constructions égotiques grâce à leur FLASH et vers une vie de paix, d'amour et de sagesse.
J'ai hâte de te retrouver de l'autre côté de tes remparts et réflexes dits "protecteurs".
Elza.
